Cafards, blattes et cancrelats

Les termes cafard, blatte et cancrelat sont les synonymes d’un même insecte.

La fécondation de la femelle se fait par les voies génitales où le mâle injecte un liquide spermatique. Elle pond des œufs groupés dans des sacs appelés oothèques contenant de 10 à 40 œufs selon l’espèce.

Les larves subiront, suivant l’espèce, 7 à 10 mues avant d’atteindre l’âge adulte.

Les adultes possèdent deux paires d’ailes non fonctionnelles, qui peuvent leur servir à planer en cas de danger.

Comme toutes les espèces commensales de l’homme, les cafards vivent la nuit. Les insectes repérés de jour correspondent des infestations graves donnant lieu, la nuit, à de véritables invasions durant lesquelles il n’est pas rare de voir des colonies sortir par nappes dans les cuisines et sur les paliers.

Le cafard est un insecte très rapide. Certaines espèces de cafards peuvent atteindre une vitesse maximale de 130cm/sec. En moyenne un cafard peut parcourir 1km/h par jour. Ils sont aussi d’excellents grimpeurs. Grace à des ventouses sous leurs pattes les cafards peuvent grimper à la verticale et franchir tous les obstacles. Toutes les espèces de cafards sauf les blattes orientales sont capables de se laisser planer d’une grande hauteur vers le sol si elles se sentent menacés

Toutes ces espèces sont omnivores, en cas de famine des comportements de cannibalisme ont même été observés. Dans un environnement normal les blattes se contentent de très peu de nourriture. Des miettes ou des reste alimentaires leurs suffiront amplement.

Les espèces les plus courantes en France sont:

  • La blatte germanique
  • La blatte orientale
  • La blatte américaine
  • La blatte rayée ou blatte à bandes brunes.

Germes et maladies

Deux avis s’opposent:

  • les blattes, sont des animaux propres, injustement accusés de véhiculer des germes
  • les blattes véhiculent des maladies graves

Comme tout insecte, une blatte procède régulièrement à sa toilette. Son exosquelette n’est pas en soi un milieu favorable au développement de germes. De ce point de vue, les cafards ne devraient pas présenter de danger immédiat. Cependant, visitant notre habitat, ils proviennent d’endroits suspects (colonnes et locaux vide-ordures, gaines d’évacuation des graisses, égouts) riches en germes incorporés à des résidus et poussières qui s’agrippent aux poils de l’insecte. Ils peuvent ainsi nous communiquer divers germes pathogènes.
Ils régurgitent et ré ingèrent plusieurs fois la nourriture avant de l’avaler, à l’endroit même où ils se sont nourris c’est à dire directement sur nos aliments, Ils sont donc susceptibles de nous communiquer leurs endogermes.